50 ans sans diplôme : quel métier choisir ?
Vous avez fêté votre 50èm anniversaire et vous voulez changer de métier. Mais votre manque de diplôme vous bloque… Pas d’inquiétude. Si vous avez de l’expérience de vie, pourquoi ne pas essayé le métier de détective privé ?
L’enquêteur privé, mieux connu comme détective, est un professionnel qui se spécialise dans la recherche et la collecte d’informations et de preuves. Il peut travailler pour le compte de professionnels ou de particuliers pour défendre leurs droits et leurs intérêts.
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En savoir plus sur la profession de détective privé grâce aux témoignages de Capucine, Yann et Adriano qui nous disent tout sur cette profession et comment devenir détective privé : formation, salaires, VAE…
Plan de l'article
- Quel est le métier de détective ?
- Qu’ est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail ?
- Qu’ est-ce qui vous plaît le moins dans votre travail ?
- Quelles sont les qualifications requises pour exercer cette profession ?
- Quelle est la formation pour devenir détective ?
- Y a-t-il une concurrence pour pratiquer ce métier ?
- Y a-t-il des écoles spécialisées dans ce domaine ?
- Quel est le salaire d’un détective ?
- Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui souhaitent exercer cette profession ?
- Travailler en Suisse sans diplôme
Quel est le métier de détective ?
Yann : Notre travail en tant que détective est de mener des enquêtes privées pour le compte de clients dans de nombreux contextes. Par exemple, on peut être mandaté par les huissiers de justice de trouver des faits frauduleux qui seront utilisés pour intenter des poursuites judiciaires ultérieures, ou par des entreprises de surveiller les sites Web dans les affaires industrielles.
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Capucine : C’est un métier de recherche. Notre objectif est d’être les observateurs les plus discrets possibles pour recueillir des informations et d’autres informations au nom de nos clients. Cela leur permet ensuite de défendre leurs intérêts et leurs droits au mieux. La plupart du temps, nous travaillons pour des entreprises dans des affaires commerciales impliquant des vols ou des fraudes.
Adriano : En tant qu’enquêteur privé, je dois apporter des informations par tous les moyens à mes clients afin de fournir des preuves pour leurs dossiers, que ce soit pour vérifier une hypothèse ou démêler un mystère. Notre champ d’intervention est très large, car nous travaillons avec des professionnels, des particuliers et même avec des institutions civiles.
Qu’ est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail ?
Yann : C’est une profession où vous avez une grande liberté et il n’y a pas de routine. C’est vraiment appréciable.
Chagas : La satisfaction de briser la vérité par mon travail qui permet aux gens de se défendre et de faire valoir leurs droits.
Adriano : Enquêtez, retrouvez-vous au bon endroit au bon moment. C’est un très intéressant qui aide vraiment les gens.
Qu’ est-ce qui vous plaît le moins dans votre travail ?
Être détective nécessite une disponibilité totale. Par conséquent, nous ne comptons pas nos heures et nos heures de travail les matins et les soirs, mais aussi les week-ends et les jours fériés.
Chagas : Les risques doivent être pris en compte. Le détective peut déranger certaines personnes qui font l’objet d’une enquête.
Adriano : C’est un travail très difficile à concilier avec la vie de famille. Nous ne travaillons pas selon les horaires des bureaux.
Quelles sont les qualifications requises pour exercer cette profession ?
Yann : Il est impératif de savoir comment exercer sa discrétion dans l’exercice de notre profession. Une touche de psychologie est aussi une force pour obtenir des informations intelligemment.
Chagas : Vous devriez être curieux, bien sûr, parce que c’est précisément grâce à cette qualité que nous pouvons obtenir les informations dont vous avez besoin.
Adriano : Heures d’attente pendant la surveillance nécessite La vraie patience. C’est une qualité indispensable pour tous les bons détectives.
Quelle est la formation pour devenir détective ?
Pour devenir détective, vous devrez obtenir l’un des trois diplômes approuvés dans le Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) :
- Titre de détective et chargé de recherche privé de l’Institut de formation des agents de recherche (IFA).
- Licence juridique professionnelle, agent de recherche privé de spécialité (Nîmes).
- Licence professionnelle pour la sécurité des biens et des personnes enquêtes privées de spécialité (Paris 2 à Melun).
- Ou par validation expérimentale (VAE).
Y a-t-il une concurrence pour pratiquer ce métier ?
Non.
Y a-t-il des écoles spécialisées dans ce domaine ?
Les écoles spécialisées dans ce domaine correspondent aux seuls cours de formation approuvés par le Registre national des certifications professionnelles (RNCP) (voir Onglet Formation).
Quel est le salaire d’un détective ?
Le salaire d’un détective débutant est d’environ 1450€ brut par mois (SMIC).
Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui souhaitent exercer cette profession ?
Yann : C’est encore une profession jeune, puisqu’elle a été réglementée il y a une dizaine d’années. Je pense que c’est un véritable travail pour l’avenir ; il suffit de regarder nos voisins anglo-saxons pour vous convaincre.
Chagas : Si vous aimez résoudre des énigmes et des mystères, il suffit de passer un imperméable et de trouver des lunettes noires pour devenir détective.
Adriano : De très bonnes bases juridiques s’avèrent indispensables dans la plupart de nos archives, alors ne négligez pas cet aspect.
Travailler en Suisse sans diplôme
La France est un pays qui demande beaucoup de qualifications et de diplômes même lorsqu’on cherche un premier travail. Pour pallier ce problème, il est possible de se rendre en Suisse et de se reconvertir là-bas. On demande beaucoup moins de références et de diplôme, il est donc plus facile de trouver un métier sans diplôme en Suisse. Les métiers de bouche recrutent constamment, le pays étant très touristique. Il faut savoir qu’un serveur en Suisse sera payé deux voire trois fois plus qu’en France, le SMIC étant à 3 800 euros brut. Il faut aussi savoir qu’en Suisse il y a très peu de chômeurs, c’est un pays qui recrute régulièrement.
Si vous ne souhaitez pas faire un métier de bouche et que vous n’avez pas de diplôme, vous pouvez vous orienter vers une carrière d’agent immobilier. C’est un métier très en vogue en Suisse, qui demande des compétences mais pas de diplôme spécifique. Si vous avez le sens du commerce et que vous aimez les chiffres et les belles demeures, ce métier est fait pour vous !
Pas de diplôme mais un permis G
Si vous souhaitez vous rendre en Suisse pour travailler tout en restant vivre en France, vous serez considéré comme travailleur frontalier. La Suisse est habituée aux Français, mais vous devez comprendre que pour travailler il vous faut un permis G. Et pour obtenir ce permis G, il vous faut un travail. Vous devrez donc obtenir une promesse d’embauche ou un contrat pour que l’on vous délivre votre permis. C’est habituellement l’employeur qui se charge de ces démarches. Si vous trouvez un contrat de moins de 3 mois, vous n’aurez pas non plus besoin de ce document. Pour être considéré comme travailleur frontalier, vous avez obligation de vivre en France et d’y rentrer au minimum une fois par semaine.